Grande salle prenant appui sur plusieurs arbres pour accueillir sa structure, on y trouve de nombreuses tables que cela soit pour y prendre ses repas ou pour simplement se retrouver et partager un bon moment. Des larges filets de cordes ont été installés et solidement attachés pour permettre de créer une zone de détente semblant léviter au-dessus du vide. Si des annonces doivent être faites par le Maire, elles seront faites ici.

Destinée à accueillir les enfants lorsqu'ils sont trop petits ou lorsqu'ils ne sont pas à l'école afin de permettre aux parents de vaquer à leurs occupations dans le camp, cet endroit est une sorte de vaste aire de jeu sécurisée où les risques de blessures sont bien évidemment minimes pour les bambins qui y passent leur temps. Idéalement située à côté de l'école, elle peut également servir de "cour de récréation" lors des pauses entre les enseignements divers proposés pour l'éducation de l'avenir d'Aurora.

Puisque les étrangers sont également invités à entrer dans le camp, bien que la méfiance soit de mise, un marché relativement conséquent a été installé au centre du village. Partagé entre les échoppes au sol et les véritables boutiques installées dans les arbres réservées aux marchands du groupe, on y trouve des marchandises variées tout au long de l'année.

Le hall du Wallmart est désormais vide et nettoyé, pour permettre les allées et venues régulières des soldats. Grâce au générateur de secours du centre commercial, les fontaines du hall leur permet même un petit élevage de poissons, leur apportant un semblant de nourriture quand l'hiver arrive. L'escalator reste éteint, et les lumières ne sont autorisées que quelques heures à peine en cas d'urgence pour économiser au maximum le générateur du campement. Il n'est pas rare d'y voir circuler des gardes à toute heures de la journée, s'assurant que les lieux restent sécurités par tout temps. On y trouve encore disséminées un peu partout, les premières affiches de préventions liées aux premiers symptômes des infectés.

Sommaire et spartiate, elle à été aménagée dans l'ancien rayon hygiène, apportant bon nombre de lots de pansements et alcools d'avance en prime de ce qui à pu être récupéré en ville. Quelques lits y ont été installés pour les cas les plus graves, et Charlie s'assure de ne jamais perdre la main pour aider au mieux en cas de blessés graves. Néanmoins, la loi est très claire sur la question. Si une blessure est jugée trop grave, ou trop chère en ressources, une bulle d'air viendra mettre fin aux jours du blessé.

C'est tout naturellement que l'ancien rayon literie à été réaménagé en dortoir commun, permettant à chacun de bénéficier d'un confort non négligeable. Afin de créer de l'intimité entre les militaires, chaque espace à été séparé par un rideau ou une étagère, et l'on s'y éclaire principalement aux luminaires à piles dont regorge le centre commercial, ou à la bougie quand les stocks le permettent. Ackles est le seul à ne pas vivre ici, ayant son propre quartier dans l'ancienne salle de pause des employés, au dernier étage du bâtiment.

Rien de bien accueillant, à n'en pas douter, à l'image du groupe et de tout le reste de l'hôtel. Il faut dire qu'il ne s'agit pas de l'accueil du nouveau centre de bien-être à la mode, et les leaders s'assurent que même leur refuge ne soit considéré comme un foyer définitif pour personne. Des tables rongées par le temps sont installées par ci par là, avec des chaises dépareillées tout autour. A l'écart, une plus grande table mieux conservée avec des chaises rembourrées, les rendant bien plus confortables : c'est là que l'élite du groupe se rassemble. Gare à qui tenterait de prendre une place à cette table sans y être convié.

Installés tous au même étage, les dortoirs sont aussi peu confortables qu'ils en ont l'air. Ils offrent à minima l'avantage de ne pas dormir directement par terre et d'avoir un matelas où se reposer. L'intimité n'est pas un concept très appliquée ici, étant donné que quelques dizaines de centimètres à peine séparent les différents lits. Seuls les leaders du groupe se sont octroyés des suites localisées au dernier étage du vieil hôtel, et dont personne d'autre n'est autorisé à y accéder. Personne, hormis les quelques femmes qui sont parfois poussées à froisser leurs draps à la demande des leaders.

Installées dans l'ancienne chaufferie de l'immeuble, les salles de torture sont aussi lugubres qu'austères. Sur le sol et gravées à même les murs, ce sont des traces de sang, des marques d'ongles qui ont raclé à la porte, trahissant le nombre de victimes qui ont essayé de sortir.  Nombreux sont ceux qui s'y retrouvent. Mais rares sont ceux qui en réchappent vivants. Le temps passé dans ces salles est quant à lui indéfini, allant de quelques heures à plusieurs jours si ce n'est semaines, en fonction de la capacité de résistance des victimes qui y sont traînées. Les échos des hurlements résonnent bien souvent des jours après que les actes infames soient commis.

Puisque les Silent Snakes ont élu domicile dans une église gospel, les grandes salles ne manquent pas. La principale, jadis dédiée à accueillir des événements en chansons, dispose d'une estrade et de chaises et bancs alignés, certes devenus miteux avec le temps, qui est devenue la salle de rassemblement par défaut du groupe. C'est très régulièrement que Scott et Ethna convient les leurs pour les assourdir de discours encourageants, perpétuellement en train de s'autocongratuler et se convaincre les uns et les autres qu'ils méritent tous mieux que ce dont ils disposent actuellement. C'est aussi par la salle de conférence que passe chacun de leurs prisonniers, bien souvent soumis aux jugements du groupe. Forcé à s'agenouiller sur l'estrade pour être désigné comme une faible victime, chaque prisonnier est poussé à admirer les effectifs des Snakes, plus impressionnants lorsqu'ils sont tous amassés dans une même pièce. La technique, reposant purement sur de l'intimidation, est un avant-goût des interrogatoires qui attendent par la suite les personnes capturées.

Bizarrement située au premier étage, la salle de travail est l'endroit où Mai, la doctoresse du groupe, fait des miracles. Si le lieu occupe quasiment la totalité de l'étage, c'est parce qu'il fait à la fois office de salle de soins pour les membres blessés du groupe, à la fois office de salle d'interrogatoire pour les prisonniers capturés. Et la doctoresse a tendance à y passer des heures, tant elle veut s'assurer que ses éventuelles proies récalcitrantes ne cachent aucune information d'importance. Peu importe le temps passé et le sang versé en tout cas, à chaque fin de séance, plusieurs Snakes viennent ensuite consciemment nettoyer les lieux, afin que tout soit carré pour son utilisation suivante. Il se murmure également que la doctoresse passe ses nuitées également dans sa salle de travail.

Contraitement à ce que l'on pourrait croire, malgré la grande surface du refuge, l'intimité est excessivement faible pour les Snakes. Ils se partagent tout, jusqu'aux salles de repos remodelées en dortoirs improvisés, où chacun dort à même le sol, sur des matelas, sacs de couchage et autres commodités ramassées au fil du temps. Il n'y a réellement que Scott et Ethna qui font chambre à part, en leur qualité de leaders du groupe. Les repas sont également pris en commun, dans une salle à manger dédiée ou bien à l'extérieur, l'église disposant d'un coin dehors avec des tables et bancs de pique-nique vissées à même le goudron. Des salles de trésors ont été mis en place par les Snakes, qui aiment disposer de leurs butins dans une même pièce et admirer leurs trophées.

Pas d'intimité par ici, chacun a droit à son lit et se doit de faire en sorte de le gagner. Les couchettes les plus confortables sont réservés aux forts, les plus faibles n'ont qu'à coucher à même le sol. Les hommes sont bien évidemment séparés des femmes, et celles-ci n'ont accès qu'à des couvertures jetées au sol.

Equipées d'un matériel de pointe, on peut y réaliser des opérations tant que des soins plus basiques. Si la plupart des salles de soins sont accessibles à tout le personnel médical, certaines sont fermées à clé et insonorisées car elles abritent les lieux d'expériences du Docteur Rowse.

Des tables et des chaises utilisées tant en guise de réfectoire que comme salles de détente et de jeu. Cartes, dés, il faut bien savoir s'occuper. Comme pour tout, la loi du plus fort prime: les plus faibles se retrouvent fréquemment debout ou assis à même le sol.

C'est une ancienne crypte qui accueille désormais le coin nuit du groupe. Découverts dans les premiers mois de l'épidémie, il s'agit d'une vieille église ensevelie datant de la guerre de Sécession, qui à sans doute un jour abrité des sorcières au vu du nombre d'effets personnels retrouvés. Depuis ? La crypte offre un refuge tout particulier, et les survivants ont pris l'habitude de dormir dans les cercueils. Ramenés d'anciens magasins de pompes funèbres ou de certains d'époques, ils ont le mérite d'être étanches et d'offrir un semblant d'intimité et de protection quand vient l'heure de dormir. Si les restes humains encore sur place ont quelque chose d'angoissant, les crânes ont au moins le mérite d'offrir d'excellents reposoirs à bougie pour lutter contre l'obscurité ambiante.

L'apparence des Ferravia est faite pour faciliter leurs déplacements dans les ruines souterraines. Pensés avant tout pour se protéger de la poussière et de l'humidité, leurs vêtements sont souvent épais, quand ils ne sont pas directement pillé dans certaines boutiques de chasse ou de pêche pour leur permettre une bonne durabilité dans le temps. Si quelques armes à feu et munitions subsistent encore, le groupe privilégie néanmoins l'usage de baïonnettes et d'armes de mêlés artisanales, comme des pelles coupées ou des clés mécaniques rattachés à d'anciens manches à balais. Aucun d'eux ne rejoint la surface sans avoir le visage couvert d'un masque à gaz ou d'un ensemble de foulard et masques. L'utilité étant non seulement de protéger leurs yeux bien plus sensible à la lumière à force de vivre dans l'obscurité, ainsi que d'éviter de respirer l'air extérieur, jugé vicié par le nombre de corps en décomposition qui pullulent dans les rues et bâtiments en ruines.

Autrefois, le groupe avait pu trouver des lunettes de vision nocturnes qui leur permettait d'évoluer de nuit, mais une fois les piles mortes, ces dernières ont été remplacées par d'anciennes lampes à huiles pour leur permettre de s'orienter à la nuit tombée et dans les tunnels les plus assombris. C'est souvent l'usage de ces lumières à l'ancienne qui persuadent les habitants de la surface que le groupe possède des yeux rougeoyants, pourtant bien loins de la réalité. Sommaire et au confort minime, le groupe se satisfait pourtant largement de cette manière de vivre. Les souterrains de la ville n'offrent pas de commodité confortables, aussi le groupe vit-l de ce qu'il parvient à récupérer de la surface. Canapé défoncés, vêtements abîmés par l'humidité, couvertures miteuses... Tout ce qui peut être réparable et et réutilisable est récupéré en priorité. A défaut de faire des tunnels un lieu douillet et accueillant, le site est en revanche relativement protégés. Cul de sac, pièges artisanaux, surveillances régulière, rien n'est laissé de côté pour permettre aux survivants de pouvoir au moins vivre paisiblement quand ils sont dans les tunnels. Maîtrisant le terrain mieux que personne, les tunnels sont pour eux un immense terrain de jeu sur lequel il est facile de se cacher.

En revanche, la propreté est maître mot. Malgré l'aspect sombre et miteux, Octavia exige de chacun de ses membres que leur hygiène soit impeccable sitôt qu'ils reviennent de la surface. Des douches de camping ont été mises en place, et l'eau est directement bouillie pour l'assainir ou l'utiliser à la cuisson des aliments.

Lieu de la plus haute importance dans le camp, il s'agit là de leur source d'énergie. Sans la centrale, entretenue activement et avec application depuis la fin du monde et même avant, il n'y aurait pas d'électricité cela va de soi. De fait, beaucoup sont assignés au travail dans cet endroit que ce soit ceux qui y travaillaient par le passé ou de nouveaux arrivants formés par la suite.

Un peu à l'écart des barrages, les maisons et lieux communs du groupe semblent presque tirés d'une carte postale. Maisons au bord de l'eau, illuminées dès que la nuit tombe, il serait presque possible de croire que la fin du monde ne les a pas impactés de la même manière que tous les autres. Tout est bien entretenu, décoré, de quoi donner envie et permettre d'accepter chaque nouveau jour passé dans cet endroit presque paradisiaque.

Que ce soit des fermes hydroponiques ou des champs de plantations, il s'agit là de l'autre majeure partie de l'investissement des membres des Droplets. Chacun doit apprendre à cultiver et s'occuper des plantes qui poussent ici en fonction de la saison. Il s'agit là après tout de leur principale source de ravitaillement.