Les anciennes maisons de quartier résidentiel, autrefois bordées de magnifiques palissades blanches dignes d'un décor de série télévisée, ont été investies par les membres du groupe à leur arrivée. Rénovant au maximum ces dernières pour assurer un confort relatif, il serait presque possible de penser qu'un jour elles retrouveront leur gloire d'antan. Dépourvues d'eau courante et d'électricité pour l'instant, le projet reste de pouvoir réhabiliter les anciennes installations pour les remettre en route. De fait, l'éclairage se fait majoritairement à l'aide de torches, bougies et feux de cheminées tandis que l'hygiène est assurée par des citernes de récupération de l'eau de pluie.

Si les installations sont bien loin d'être équivalentes au dispensaire que l'on pouvait trouver à Fort Ward, le projet est de totalement réhabiliter l'hôpital afin de le rendre opérationnel. Pour l'instant, uniquement un service d'urgences et de "bobologie" est utilisé, mais il sera possible avec le temps d'espérer pouvoir faire bien plus, voire même réhabiliter les salles d'opération.

Les 15 chambres que comporte le vaste local ont été réaménagées en pièces de soin, de repos, d'observation, etc. La plupart sont multiples mais il y a 3 chambres individuelles pour les cas nécessitant de lourdes interventions médicales. Dans chacune de ces pièces se trouvent le minimum syndical, parmi le matériel ayant pu être facilement installé : lit, table de chevet, commode, perche à perfusion, lampe,... . Petit à petit, les expéditions essayent de ramener du matériel lourd qu'il faut raccorder au réseau électrique (lits automatisés, lampes opératoires, caisson d'IRM,...).

Les salles de bain ont été muées en pièce d'eau, la cuisine commune sert pour préparer les repas et plusieurs placards servent au stockage des médicaments d'usage courant, des bouteilles d'eau, des gants, des masques sanitaires, etc. Dans ce qui était autrefois le garage sont entreposés tout le reste du stock médical, soigneusement inventorié : rien n'en sort sans l'aval de Marius.

Pierre angulaire du projet des Remnants concernant la protection de la population contre les maladies ravageant les vivants depuis plusieurs années maintenant, il s'agit de l'endroit rénové en priorité et dans lequel une majorité des ressources récupérées de Fort Ward ont été installées.

La partie scientifique est la plus en retrait du coin des civils, autant pour éviter que ces derniers ne fouinent trop, que pour les préserver de ce qu'il s'y passe ; mieux vaut qu'ils ne s'aperçoivent pas de ce qu'il se déroule dans les sous-sols du laboratoire.

Tout le dispositif de recherches scientifiques est munies d'armoires, de tables, de range-documents, de hotte, etc. Un salon, une salle de repos et une cuisine servent d'espace de vie et de détente pour l'équipe mais force est de constater qu'ils n'y passent que très peu de temps. On y trouvera des cellules de fortune, des chaînes, des lits munis de sangles, des camisoles, etc dans les sous-sols du laboratoire. Toutes les dépouilles de sujets décédés sont enterrées en dehors du campement.

Le laboratoire est relié au système électrique du camp et dispose également d'un générateur de secours au fuel. Le responsable des lieux est censé encadrer l'intégralité de l'équipe, superviser les travaux et donner les directives, conformément à la politique du camp discutée avec Arizona.

Des lits superposés parfois improvisés servent de dortoirs pour les Sinners. Hormis Emmet et son bras droit qui ont droits à leurs appartements, les autres s’entassent comme des sardines là où ils trouvent de la place. L’inconfort et la saleté sont routine pour ces criminels assez frugaux au final. Les possessions sont jalousement gardées, mais autrement, tout traine partout, ça sent le renfermer et la poussière fait le « cachet » de l’endroit.

Cages pour grands animaux ou encore cellules construites à l’arrache avec des clôtures doublées parfois de barbelés, il n’est pas possible de s’en évader. Les victimes qui s’y retrouvent bien malgré elles n’ont même pas de seau pour… vous savez. Traiter comme des animaux, voire bien pire, les cellules servent également de salle de torture pour les plus créatifs des Sinners. C'est dans celles-ci que vivent la majorité des esclaves, sauf si le chef vous apprécie un peu trop.

On dirait plutôt un grand terrain vague, mais il s’agit bien de la cour intérieure du complexe écolier qu’on investit les Sinners. Ici on peut y trouver quelques carcasses de voitures, mais surtout les véhicules encore utilisables. Il y a aussi un espèce de grands espaces servant à brûler les corps – qu’ils soient ceux de leurs victimes, de rôdeurs tués, de carcasses animales ou de leurs propres compatriotes décédés.

Pour les plus claustrophobes, le toit plat a été converti en marché à ciel ouvert et offre donc une jolie vue sur la ville abandonnée d’Olympia. Des tentes sont érigées ici et là et des toiles protègent les précieuses cargaisons à vendre des marchands. On y trouve de tout ou presque, dans la mesure de l'acceptable socialement. Pas de "marché noir" ici.

D’innombrables marchands ont repris les locaux d'autrefois pour leur redonner vie et offrir leurs marchandises. Vous pourrez donc trouver des boutiques au rez-de-chaussée, mais aussi au premier étage en bravant le vieil escalator en panne. Si par mauvais temps le marché du toit est déplacé à l'intérieur, vous trouverez les tente dans la place centrale du centre commercial, au rez-de-chaussée

Des dortoirs ont été aménagés pour tous ceux cherchant un abri pour une nuit ou plusieurs. Gratuits, n’importe qui peut se faire une petite place dans l’une des boutiques dans lesquelles se trouvent plusieurs lits superposés.

Plusieurs squats sont également aménagés ici et là dans les recoins du centre commercial. Quelques sofas, petits feux près d’ouvertures dans les fenêtres et tables pour jouer aux cartes ont été installés par les habitués. Pour la cuisine ? Vous vous débrouillez encore une fois, à moins d’avoir ce qu’il faut pour aller acheter un bon petit plat chez les marchands offrant ces denrées.

Hormis le leader qui lui vit dans une véritable maison qui a été rénovée et entretenue au fil du temps, chaque membre occupe - seul ou en colocation - un mobile home. Tous ne sont pas dans un état très ragoutant. On peut y trouver parfois de la moisissure derrière les tapisseries, des infiltrations d'eau ou une toiture encore à peine debout, mais c'est largement suffisant pour de simples soldats. De toute manière, personne n'oserait s'en plaindre.

S'il est rare que les Brotherhood fassent des prisonniers, les rares personnes capturées par leur soins passent irrémédiablement par cette salle. Peu y survivent, et il n'est pas rare d'entendre des hurlements de douleur s'échapper d'entre ces murs.

Puisque le chef des Brotherhood est le seul, en dehors de ceux en poste de surveillance, à pouvoir porter une arme sur lui au sein du campement, l'armurerie est l'endroit où se trouvent toutes les armes disponibles. Récupérées au fil de nombreux pillages, et réapprovisionnés par leurs alliés les Oblivions, ils disposent d'une quantité de matériel à en faire pâlir plus d'un.

Installée dans l'ancienne loge VIP du stade, la salle du conseil accueille toutes les réunions du Conseil des Trois. Toutes les décisions importantes pour le groupe sont prises ici. Il arrive également que des rencontres soient organisées pour apaiser de potentielles tensions entre les différents marchants ou autres problèmes du genre au sein de la communauté. Hormis le Conseil des Trois, personne ne peut accéder à cette salle sans y être invité.

Véritable centre névralgique du groupe, le marché est quasiment constamment animé de vie. Les cris pour alpaguer les clients, présenter ses offres résonnent entre les différents stands, invitant chacun à faire sa promotion plus fort que son voisin. On y trouve de tout, et c'est certainement ce qui fait le plus la fierté de ce groupe.

Organisées un peu à la manière de certains bidonvilles, les habitations sont en quelque sorte les unes sur les autres. Les marches des gradins permettent d'accéder aux différents étages et l'on ne peut réellement prétendre à vivre dans une sorte de villa. Mais après tout, en ces temps de survie, avoir un toit fixe au-dessus de la tête et une zone sécurisée où dormir est le bien le plus précieux au monde.

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